Littérature générale

Président au Tribunal administratif de Dijon, puis de Grenoble – François Garde est l’auteur de quatre romans – Ce qu’il advint du sauvage blanc (Gallimard, 2012, prix Goncourt du premier roman, grand prix Jean Giono, et dix autres prix, vendu à plus de 45.000 exemplaires et plus de 100.000 ex. en Folio, traduit en sept langues), Pour trois couronnes (Gallimard, 2013, 20.000 exemplaires vendus en grand format), L’Effroi (Gallimard, 2016, 7.000 ex. vendus), Roi par effraction (Gallimard, 2029, 8.000 ex vendus) – du récit Marcher à Kerguelen (Gallimard, 2018, 15.000 ex. et autant en Beau Livre). Il a également publié un recueil de nouvelles, Lénine à Chamonix (Guérin, 2020, finaliste du prix Goncourt de la nouvelle) et une biographie imaginaire de Pythéas (À perte de vue la mer gelée, Paulsen, 2021).

Mon oncle d'australie

Grasset

Que serait une famille sans secret de famille ? : voici la question qui hante ce livre. Dans la famille Garde se murmure à voix très basse l’histoire de cet oncle Marcel, exilé par son père en Australie en 1900. Pour quel motif ? Nul ne le sait. Désireux de rendre justice à cet inconnu, l’auteur commence par inventer le roman d’aventures de ce banni : son voyage, son arrivée à Sydney, son désarroi, sa résolution de devenir un autre en se forgeant dans cette Terre promise un nouveau destin… Au fil d’une enquête émaillée de révélations et de coups de théâtre, l’auteur réalise qu’il fait fausse route : le récit familial était un mensonge, comme la fiction que nous venons de dévorer avec passion. Marcel Garde n’a jamais mis les pieds en Australie. Il faut donc rembobiner le film de cette vie, voyager dans le temps (en remontant de quatre générations dans un arbre généalogique troué de silences et de morts) et dans l’espace (la Provence, l’Australie, la Guyane) à la recherche de la vérité, pour comprendre comment cet homme s’est engagé dans la marine contre la volonté de ses parents, pourquoi il a été envoyé au bagne de Cayenne, dans quelles circonstances il est mort… Ainsi, le vrai roman du banni et le roman vrai du bagnard, la mémoire transmise et la vérité traquée, permettent tour à tour de saisir la manière dont les légendes, les omissions et les non-dits, les mensonges ou les dissimulations vieilles de plus d’un siècle, se répercutent de génération en génération, charriant des fantômes qui déterminent le destin des descendants : l’effet du secret de famille est comparé à la présence invisible, mais réelle d’un colorant dilué dans une source, un ruisseau, une rivière puis un fleuve, jusqu’à la mer.

Présent(e) sur le salon :

Vendredi 20 septembre
Samedi 21 septembre
Dimanche 22 septembre

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